Ouverture à l'international

Inde : le témoignage de nos étudiantes parties avec Erasmus+

Par admin guillaume-fichet, publié le mardi 2 décembre 2025 16:02 - Mis à jour le mardi 2 décembre 2025 16:02
Chaleur, barrière de la langue, différences culturelles... Nos deux étudiantes de BTS MCO racontent leur quotidien pendant deux mois de stage humanitaire à Pondichéry et les leçons qu'elles en tirent.

"Les premiers jours ont été un vrai choc"

La chaleur, le bruit, la circulation, les odeurs... Tout est différent en Inde. C'est le constat que partagent nos deux étudiantes de BTS MCO à leur arrivée à Pondichéry en avril 2025. Mais c'est aussi ce qui a rendu leur expérience Erasmus+ inoubliable.

S'adapter à un autre rythme

La ponctualité, valeur cardinale en France, n'a pas la même importance en Inde. Les horaires ne sont pas fixes, et il est courant d'attendre sans que cela soit perçu négativement. Une réalité déstabilisante au début, qui a demandé aux étudiantes d'apprendre la patience et la flexibilité.

« On s'est souvent retrouvées à attendre, à ne pas trop savoir ce qu'on allait faire dans la journée, ou à devoir improviser », racontent-elles.

Communiquer autrement

À l'orphelinat PAVO, certains enfants parlaient anglais ou français, ce qui facilitait les échanges. Mais à Om Shanti, seul un enfant comprenait un peu l'anglais. Il a fallu trouver d'autres moyens : gestes, dessins, mimes. Les étudiantes ont également appris quelques mots en tamoul pour créer du lien.

Cette contrainte s'est transformée en opportunité pédagogique : adapter son enseignement, utiliser des supports visually explicites, développer une communication non verbale efficace.

Découvrir une autre réalité

Au-delà des différences organisationnelles, c'est la découverte d'une autre réalité sociale qui a marqué les esprits. La condition des femmes, notamment, a constitué un véritable choc culturel. À Om Shanti, certaines femmes travaillant pour l'organisation avaient connu des situations très difficiles avant de trouver là une nouvelle dignité.

Ce qu'elles retiennent

« Sur le plan professionnel, on a découvert une autre manière d'enseigner, de communiquer et de gérer un groupe. On a compris qu'avec peu de moyens, on peut faire beaucoup, juste avec de la volonté et de la créativité. »

« Sur le plan humain, on a été marquées par la gentillesse des gens, leur simplicité et leur générosité, même quand ils ont très peu. »

Cette expérience a confirmé leur envie de voyager et de travailler à l'international. Une belle réussite pour le programme Erasmus+ du LPO Guillaume Fichet.